La performance de l’entreprise repose-t-elle sur la capacité de ses collaborateurs à parler d’une même voix ? A
apporter chacun une réponse homogène, voire identique, à la question posée par
un client, un partenaire ou tout autre partie-prenante de son développement. Ou
bien, le non-respect de cette règle d’airain suffit-il à ruiner sa crédibilité
et la confiance que ses interlocuteurs place en elle ?
Ils appellent le « bruit », la variable qui influe sur
les choix et l’action des collaborateurs. Ils en analysent les causes et les
impacts. Les coût directs et indirects. Ils en décrivent les scénarios.
Détaillent la distinction entre « bruit »
et « biais ». Proposent des
solutions, parfois radicales, pour piloter où limiter l’incertitude.
Pour le communicant, la théorie du
« bruit » repose la
question de la co-définition avec le collaborateur lui-même, de l’espace
d’autonomie (voire de libre arbitre) dont il dispose dans son engagement au
service du projet de l’entreprise. Au-delà des règles et des processus,
elle appelle également à réinterroger la compréhension et l’adhésion que les
collaborateurs ont de sa culture et de son projet. Une culture qui fixe
les termes de la responsabilité. Un projet qui donne, à chacun, le sens de son
engagement.
*Daniel Kahneman, Andrew M. Rosenfield, Linnea Gandhi, Tom Blaser
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