L’accélération des mutations force les entreprises à vivre des temps courts et des ruptures profondes. Bouleversement des marchés, des orientations stratégiques, des périmètres d’activités, changements de gouvernance, autant d’étapes dans la vie de l’entreprise qui sont aujourd’hui perçues comme de véritables ruptures. Ruptures qui viennent brouiller le discours, fragiliser la relation, déliter la confiance.
C’est le bug corporate
Pour s’en prémunir, le dirigeant doit désormais raisonner en terme de cycle corporate. Un nouveau cycle de vie qui est avant tout l’expression d’un projet. Un projet qui permet à chacun de trouver sa place dans le futur de l’entreprise. Un cycle pour réinitialiser les codes qui fondent sa réussite dans le nouvel environnement qui est désormais le sien.
L’ignorer, c’est pour le dirigeant s’exposer au bug. L’intégrer, c’est en revanche saisir l’opportunité d’ouvrir des perspectives nouvelles, de rassembler et de mobiliser l’ensemble de ses publics autour d’une ambition, de missions et de valeurs partagées.
Un nouveau logiciel pour réinitialiser
Le logiciel corporate est désormais l’un des composants de fond de l’agenda du dirigeant. Il structure les grands enjeux du management de la transformation : ré-exprimer l’identité de l’entreprise. S’assurer de la cohérence des stratégies corporate et marketing. Engager le management. Mobiliser les collaborateurs. Compter et associer ses alliés. Prendre la parole.
Une check-list en forme de défi pour le dirigeant. Un défi qu’il a six mois pour relever. Six mois pour éviter la panne. Pour mettre l’entreprise en mouvement. Pour faire de la rupture un acte de re-naissance.
En prenant l’option d’inscrire la transformation de son entreprise dans un nouveau cycle, le dirigeant fait le choix délibéré de l’inspiration pour donner le souffle.
Seule inconnue, mais de taille, la justesse de la stratégie engagée.