Au commencement était la société de consommation. Tout alors était affaire de transaction. Il fallait créer le désir pour susciter l’achat et conclure la transaction. L’entreprise était séduction.
Le temps a passé. Le désir mimétique et la
fascination pour l’objet se sont affaiblis. L’individu aspire désormais à autre
chose. La question de la confiance en l’avenir est revenue au premier plan.
Elle a trouvé, dans la crise environnementale, son expression la plus complète.
Cette séquence qui va de Fukuyama à
Fukushima est celle de l’âge de l’accès théorisé par Jérémy Rifkin.
Une ère nouvelle qui voit, peu à peu, l’entreprise
redécouvrir l’autre et revisiter leurs relations. Des relations dont les ressorts et
la finalité sont désormais définis et
enrichis d’un commun accord.
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