Prémunir son entreprise du bug corporate, c’est pour le dirigeant communiquer pour ouvrir le cercle de la transformation, empêcher que son discours ne se brouille, que la confiance ne s’effrite, que les relations ne se délitent. Bref, que l’incompréhension asphyxie et immobilise son entreprise.
C’est exprimer son projet et l’inscrire dans le temps et l’espace de l’entreprise. L’ancrer dans le réel. Rendre tangible et perceptible le changement dans chacune des activités de l’entreprise. C’est au fond, une fois le cap fixé, le véritable enjeu qu’il doit relever.
Pour irriguer de l’esprit du changement les différentes communautés qui constituent l’entreprise, il doit investir chacune d’elles d’une part du projet. Traduire la vision globale dans leur réalité respective.
C’est un seuil critique. Celui où souvent s’enlise la dynamique des projets.
Dans la réalité, il n’y a pas de transformation sans transformations plurielles. Si concevoir la vision c’est penser l’effort à produire, la mettre en œuvre c’est placer les différentes équipes en situation d’élaborer leur contribution.
Dans l’entreprise contributive, produire c’est reproduire
L’entreprise contributive met en mouvement l’intelligence collective par une autre approche de la communication.
Elle produit de l’engagement en donnant à chacun à son niveau, l’autonomie pour reproduire l’engagement des dirigeants. Elle reproduit les conditions de l’appropriation.
Dans l’entreprise contributive, la vision du dirigeant ouvre à chacun l’espace et le temps indispensables à sa propre expression du changement.
Il abaisse le centre de gravité de la transformation. Il met en tension les énergies qui fondent le nouvel équilibre de l’entreprise. Il libère ainsi les forces qui construisent les projets au service du projet.