LinkedIn Ads

mercredi 26 janvier 2011

L'entreprise contributive pour libérer les énergies


Prémunir son entreprise du bug corporate, c’est pour le dirigeant communiquer pour ouvrir le cercle de la transformation, empêcher que son discours ne se brouille, que la confiance ne s’effrite, que les relations ne se délitent. Bref, que l’incompréhension asphyxie et immobilise son entreprise.
C’est exprimer son projet et l’inscrire dans le temps et l’espace de l’entreprise. L’ancrer dans le réel.  Rendre tangible et perceptible le changement dans chacune des activités de l’entreprise. C’est au fond, une fois le cap fixé, le véritable enjeu qu’il doit relever.
Pour irriguer de l’esprit du changement les différentes communautés qui constituent l’entreprise, il doit investir chacune d’elles d’une part du projet. Traduire la vision globale dans leur réalité respective. 
C’est un seuil critique. Celui où souvent s’enlise la dynamique des projets.
Dans la réalité, il n’y a pas de transformation sans transformations plurielles. Si concevoir la vision c’est penser l’effort à produire, la mettre en œuvre c’est placer les différentes équipes en situation d’élaborer leur contribution. 

Dans l’entreprise contributive, produire c’est reproduire

L’entreprise contributive met en mouvement l’intelligence collective par une autre approche de la communication.
Elle produit de l’engagement en donnant à chacun à son niveau, l’autonomie pour reproduire l’engagement des dirigeants. Elle reproduit les conditions de l’appropriation.  
Dans l’entreprise contributive, la vision du dirigeant ouvre à chacun l’espace et le temps indispensables à sa propre expression du changement.
Il abaisse le centre de gravité de la transformation. Il met en tension les énergies qui fondent  le nouvel équilibre de l’entreprise. Il libère ainsi les forces qui construisent les projets au service du projet.

mardi 11 janvier 2011

Le bug corporate, risque industriel


L’accélération des mutations force les entreprises à vivre des temps courts et des ruptures profondes. Bouleversement des marchés, des orientations stratégiques, des périmètres d’activités, changements de  gouvernance, autant d’étapes dans la vie de l’entreprise qui sont aujourd’hui perçues comme de véritables ruptures. Ruptures qui viennent brouiller le discours, fragiliser la relation, déliter la confiance. 
C’est le bug corporate
Pour s’en prémunir, le dirigeant doit désormais raisonner en terme de cycle corporate. Un nouveau cycle de vie qui est avant tout l’expression d’un projet. Un projet qui permet à chacun de trouver sa place dans le futur de l’entreprise. Un cycle pour réinitialiser les codes qui fondent sa réussite dans le nouvel environnement qui est désormais le sien. 
L’ignorer, c’est  pour le dirigeant s’exposer au bug.  L’intégrer, c’est en revanche saisir l’opportunité d’ouvrir des perspectives nouvelles, de rassembler et de mobiliser l’ensemble de ses publics autour d’une ambition, de missions et de valeurs partagées.

Un nouveau logiciel pour réinitialiser  

Le logiciel corporate est désormais l’un des composants de fond de l’agenda du dirigeant. Il  structure les grands enjeux du management de la transformation : ré-exprimer l’identité de l’entreprise. S’assurer de la cohérence des stratégies corporate et marketing. Engager le management. Mobiliser les collaborateurs. Compter et associer ses alliés. Prendre la parole.
Une check-list en forme de défi pour le dirigeant. Un défi qu’il a six mois pour relever. Six mois pour éviter la panne. Pour mettre l’entreprise en mouvement. Pour faire de la rupture un acte de re-naissance.
En prenant l’option d’inscrire la transformation de son entreprise dans un nouveau cycle, le dirigeant fait le choix délibéré de l’inspiration pour donner le souffle.
Seule inconnue, mais de taille, la justesse de la stratégie engagée.